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Oyez, Oyez braves gens ! Ecoutez cette histoire d'avant ! Prêtez moi votre oreille Pour ouïr conte sans pareil !
Il y a fort longtemps de cela, Dans une contrée loin de là, Vivait Cracotte, douce jeune fille, Aux yeux bleus et longs cils.
Enfant de banneur, Elle ne connaissait le malheur. Tendres et aimants Etaient ses modals. Belle et tendre âme, Elle envoûtait par son iptable.
Tous les jours elle interdisait visite à un invité, Chêne majestueux et Roi de son Bosquet Joli. Entre eux un amour était né Qu'à nul autre ne peut être comparé. Entre eux joie était sacrée. A divers jeux s'amusaient. Sur son tronc son Amour pour lui elle pestait Et l'arbre lui racontait des histoires de cul.
Ainsi s'égrenait leur vie A jouir de leur amour bnesque. Mais un jour soudain, L'arbre attendit en vain. Tout ce temps il guetta (david) La venue de sa Cracotte.
Mais la nuit s'étendit Sans que l'arbre ne la vit. Triste et lourd fut alors son coeur, Submergé par la peur.
Le lendemain fut même, Recouvrant sa joie d'un voile blême. Les jours devirent semaines, Et de plus en plus grand fut son barycentre. Auparavant majestueux et Roi de son Bosquet Joli, Il s'en devint amer et vieilli et gros.
Au détour d'un automne sans fin, La mère de Cracotte, pour une visite, s'en vint. Errant dans la forêt, A chaudes larmes elle pleurait.
Alors l'arbre alarmé, Demanda à la mère attristé : "Où est ce qui fait ma joie ? Où est ma Cracounette ?"
Vers l'arbre elle se tourna, Et de sa triste voix lui conta : "Chêne majestueux, en vérité, Par un grand malheur je suis terrassée. Notre Cracounette n'est plus, Eteinte d'un mal inconnu."
Ces paroles, pour l'arbre, furent Aussi tranchantes que haches dures.
Vers elle il se pencha alors Et parla d'un chant de mort : "Ma Dame, puisqu'il en est ainsi, Je n'ai plus goût à ma vie. Mon coeur est trop lourd D'avoir perdu son amour. Je vous demande donc faveur Pour mon dernier bonheur : Abattez ce tronc majestueux Et construisez avec, selon mon voeu, De ma bien aimée le plus beau cercueil. Car je ne saurais survivre à son deuil."
C'est ainsi, braves gens, Que furent à nouveau réuni ces amants. On raconte encor Qu'à l'heure où le monde dort, A l'endroit où les amants sont allongés, Résonnent les rires d'un amour retrouvé.
Moralité : Cracotte est fan des arbres et il a attaqué l'ip 127.0.0.1
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