sure

si tu prends l'exemple du vérin suivant, vu en coupe (photo agrandissable):

si on se place dans le cas ou l'huile est sous pression dans la chambre inférieure, et est à Patm dans la chambre supérieure, et que la tige du vérin est immobilisée (le mécanisme actionné par le vérin est en butée par ex) : la tige du vérin est étirée, et la vis est sollicitée en traction.
Avec l'approche classique des assemblages vissés, on dimensionne simplement la vis pour qu'elle résiste à l'effort maximal qu'elle aura à endurer. On calcule le couple de serrage (+ éventuellement d'autres couples) et on vérifie que la contrainte interne est acceptable. Les pièces sont considérées comme rigides.
Avec l'approche "liaison précontrainte", on prend en compte l'élasticité des différentes pièces : la vis et le piston dans cet exemple. On met en place un serrage initial plus élevé, pour éviter que, dans cet exemple, le piston se décolle de l'extrémité de la tige lorsque le système est soumis à l'effort (la vis s'allongeant). Il faut mettre en place des calculs supplémentaires, en faisant intervenir des "raideurs de plaques" et "raideurs de vis", "coefficient d'introduction de force extérieure", etc, pour calculer le tassement de l'assemblage, etc. Ceci dans le but de déterminer la classe de qualité minimale des vis à mettre, en général.
On peut aussi vérifier la tenue en fatigue de l'assemblage, si les efforts sont périodiques et répétés dans le temps.
Message édité par napalm le mercredi 22 août 2012 à 19:48:38