moyen-> c'est exactement ça : on calcule la position avec les 3 centrales inertielles qui sont à bord, puis on annule à intervalles réguliers la dérive qu'elles prennent en recalant la position par une mesure GPS ou radionav.
Les systèmes se complètent bien :
GPS : très précis, ne dérive pas dans le temps, mais fiabilité limitée (pertes de réception, sortie de la couverture satellite, pannes...)
Radionav : précis à 400m près environ pour un DME, pas de dérive temporelle, fiabilité assez bonne (pannes possibles, mais la surveillance automatique permet en général de désactiver une balise qui donne de mauvaises infos) mais portée optique seulement
IRS : précision variable dans le temps, due à la dérive des gyros par précession et compagnie. Ça fonctionne en intégrant deux fois l'accélération mesurée de l'avion, donc en complète autonomie. Bonne fiabilité, et on en a trois. Le recalage intervient au niveau des constantes d'intégration donc c'est facile à faire.
La centaine de mètres, en croisière c'est plus que suffisant, par contre pour des approches faible visibilité, c'est pas du tout assez. Pour ça on utilise d'autres choses, soit des pinceaux radioélectriques fins qui donnent l'axe et le plan de descente finale (ILS), soit du GPS augmenté par une station sol ou un satellite géostationnaire pour réduire les erreurs. Avec ce genre de choses on a une précision de l'ordre du mètre.
C'est pas spécialement compliqué en fait, et pour piloter t'as pas besoin de t'en soucier